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Ironman Frankfurt suite et fin

J’ai choisi de courir à frankfurt pour plusieurs raisons. La première est qu’il me manquait quelques points en vue de la qualification pour Kona et que cet Ironman étant un P4000, beaucoup sont distribués. Mais qui dit beaucoup de points, dit grosse liste de départ et ça n’a pas manqué. La deuxième est qu’il y a plusieurs similitudes avec Kona en ce qui me concerne, ce sont les deux seuls Ironman où j’ai abandonné sans problème mécanique. La dernière, et plus importante motivation pour aller en Allemagne, est que la vitesse sur les routes n’est pas toujours limitée, cela permet de décrasser le moteur de la voiture !

Le périple jusque chez nos voisins Allemands a commencé le mercredi midi où nous sommes (ma copine et moi) partis de Saint Etienne pour aller jusqu’à Belfort. Sur ce premier trajet nous avons fait une pause pour nager dans la plus belle piscine du monde, celle de Chalon-sur-Saône bien sûr ! Nous avons fini la route le jeudi.

Les jours précédents l’Iron ont été consacrés à la reconnaissance des parcours et à la vérification du matériel en condition.

Le jour J le réveil a sonné à 4h04. Après un bol de riz assaisonné de confiture à la fraise j’ai rallié, avec Christelle et Sandrine (qui étaient présentes sur mon premier Ironman il y a déjà cinq ans), les navettes pour aller au départ. Nous sommes arrivé sur place vers 5h00, seuls les athlètes peuvent monter, j’ai donc du laisser mes amies sur place et rejoindre les autres concurrents dans le bus.

Après 25 minutes de trajet nous arrivons au lac. Je débâche mon 796, gonfle les pneus, pose les bidons, allume le Polar et je suis prêt. C’est là que j’apprends que la natation aura lieu sans combinaison néoprène. Je suis content mais surpris car le vendredi l’eau était à 21,8 (la limite pour les « PROs » est à 22) et la journée du samedi n’a pas été chaude. Le départ ayant lieu 45 minutes plus tard, j’en profite pour faire un footing d’échauffement.

Une quinzaine de minutes avant le départ je vais prendre la température de l’eau et je dois avouer que je la trouve plutôt bonne. Ca n’a pas été le cas pour tous puisque plusieurs concurrents féminins et masculins ont du abandonnés sur hypothermie. Sur la ligne de départ je me place à côté de l’Espagnol Clemente Alonso MacKermann qui avait nagé deux minutes plus vite que moi en 2014 sur ce même parcours.

La natation se compose de deux boucles distinctes avec une sortie de l’eau à l’Australienne. Une fois le départ donné, je me retrouve rapidement dans les quatre premières positions, je suis bien mais je reste dans les pieds car j’ai toujours du mal à relancer après ces sorties à l’Australienne. Au moment où elle arrive, nous sommes encore huit athlètes et cette fois ça passe plutôt bien. Je suis maintenant troisième et Marko Albert commence à faire un trou. Je le bouche et je sors deuxième de l’eau, en 48 minutes et quelques secondes, derrière lui avec une poignée d’avance sur tous les favoris, hormis S.Kienle qui sortira quatre minutes plus tard.

Je rate ma première transition puisque je me trompe de sac sur le portique où on doit les récupérer. Je perds le contact avec M.Albert mais je suis avec le reste du groupe.

Les 180 km se composent d’une ligne droite de 16 kilomètres et d’une boucle de 82 kilomètres à parcourir deux fois. Le dénivelé positif est d’un peu plus de 1100 mètres au Polar.

A la sortie de la transition la vitesse est soutenue, mais contrairement à Kraichgau quatre semaines auparavant j’arrive à suivre. Après une trentaine de kilomètres, le rythme étant trop élevé pour moi, je suis contraint de laisser le groupe partir. Je me retrouve avec deux autres athlètes qui restent derrière moi. Ils finiront par lâcher tous les deux. Dans la dernière bosse, je vois revenir B.Billard et W.Clark, je termine le parcours, en 4h39, avec eux et T.Odonnell que nous avons repris juste avant T2. Nous posons pour la huitième place.

Cette fois-ci je fais une bonne transition et je repars le premier.

La course à pieds est faite de quatre tours. Rapidement B.Billard et W.Clark me dépasse puis c’est au tour de T.Odonnell, je suis donc onzième. Je me sens vraiment bien sur ce début de marathon, je me freine pour courir à moins de 16 km/h. Je reviens sur Will Clark et nous décidons de rester à la même allure car on a tous les deux l’objectif de courir 2h45. Après un tour nous avons repris J.Ackermann, j’arrive toujours à manger et je bois normalement. Avec Will nous reprenons Bertrand vers le 14eme km, puis W ;Clark décide d’accélérer et je me retrouve seul. Il finira le marathon avec un très joli temps de 2h42. A la fin du deuxième tour je suis toujours bien et je suis maintenant huitième car j’ai repris I.Amorelli. Au 23 eme je reprends T.Odonnell et je suis revenu à moins de 3 minutes de C.Kramer qui avait posé le vélo avec cinq minutes d’avance. Au 28eme je passe devant le coach, il a fait le déplacement avec sa famille pour venir encourager les athlètes Multriman, qui me dit que la septième place est assuré et que je peux tenter de revenir sur Kramer. A la fin du troisième tour je suis toujours bien, j’ai terminé le premier à 15,7 km/h de moyenne, le deuxième à 15,4 et le troisième à 15,5. J’attaque le quatrième à plus de 16 à la montre, et au 33ème kilomètres je suis à 1’10’’ de Kramer. Au 37ème je commence à être dans le dur et au 39eme je ne pense plus à revenir dessus mais seulement à rallier l’arrivée, je vois trouble et je tremble, je me prends une belle hypo ! Je passe la ligne en septième position en 8h19’59’’ avec un marathon en 2h47.

Au niveau des statistiques, j’ai terminé mon huitième Ironman, le septième en « Pro ». C’est ma plus mauvaise place depuis que je suis dans cette catégorie, mais ça reste une bonne course. Je fais une bonne natation, une bonne course à pieds, mais j’espérais un peu mieux en vélo. Je réalise mon cinquième chrono sous les 8h20 et donc mon septième top 7 sur la distance.

Cette septième place me rapporte 1335 points, j’en suis à 3735. L’an passé, avec ce total, j’aurais été qualifié fin juillet pour Kona. J’attends maintenant le 24 juillet au soir pour voir ce qu’il en sera cette année.

A bientôt,

Denis.

crédit photos: FinisherPix.com


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